samedi 6 décembre 2008

Des automobiles à prix coûtant

La crise des "subprime" venue des USA s'est rapidement propagée à toute la planète et s'est muée à un gigantesque risque de catastrophe économique mondiale avec tout son corolaire de crises sociales et autres. Après une tentative de recherche de solutions globales (!!) supra nationales, les vieilles habitudes stéréotypées ont repris le dessus: c'est du chacun pour soi et chaque pays industrialisé y va des siennes. Et pourtant dans ce tintamarre de "mesurettes", des solutions existent. Des solutions conformes aux aspirations du monde actuel au profit d'une majorité de gens; pourvu qu'on voit un peu plus loin que le bout de son nez et qu'on soit moins égoïste; la preuve :

Des constructeurs automobiles et non des moindres sont au bord de la faillite, d'aucuns en quasi cessation de paiement, d'autres contraints d'arrêter les chaînes de fabrication et à mettre une partie de leur personnel en chômage technique. Résultat des courses, les actionnaires n'obtiendront pas les dividendes espérées, les salariés perdent du pouvoir d'achat, les états ont doublement moins de rentrées fiscales (TVA, impôts sur les sociétés) et en prime ils courent des risques de se payer des mouvements sociaux. En d'autres termes, tout le monde est perdant.

Chaque jour, on ne cesse d'entendre parler des projets de développement en direction des pays sous développés notamment d'Afrique; des pays dans lesquels les pays développés vont y "déposer" leurs véhicules d'occasion usagés et, où l'on rencontre des engins roulants hors d'âge que l'on a coutume de comparer à des cercueils roulants et à des engins polluants. Bref le tableau n'est pas non plus rose.

Face à cette situation, pourquoi aucun des grands constructeurs automobiles ne déciderait-il pas de fabriquer et d'exporter en direction de ces pays sous développés pour une durée déterminée (3 ans par exemple) des véhicules à prix coutant?
par rapport au tableau que j'ai dépeint plus haut, il n'y a que des avantages: les actionnaires ne perdraient pas plus que dans la situation actuelle, les chaînes des usines se remettraient à fonctionner et les salariés conserveraient leurs boulots et leurs pouvoirs d'achats, l'état recouvrerait ses taxes à travers les TVA et les impôts sur les personnes, argent qu'il pourrait en retour utiliser pour venir en aide à ceux des constructeurs en quasi faillite. Et cerise sur le gâteau, l'image du constructeur pourrait s'en trouver vachement améliorée.


Que dire de l'impact au niveau des pays importateurs de ces véhicules ?
que le parc automobile va être rapidement renouvelé avec des engins plus sécurisés et moins polluants.
Et ça ne fera pas de mal à l'écologie mondiale et au développement durable.

Et si en plus, ça n'est pas de l'aide au développement, alors cette aide est à reinventer.


YYF

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